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chimique.jpg Le risque Chimique

information.pngRetrouve toute l'actualité du risque chimique en cliquant ici

Le risque chimique concerne aussi bien les toxiques industriels que les toxiques chimiques de guerre.

Ces produits peuvent se présenter sous différents états physiques selon leurs propriétés : solide, liquide, vapeur/gaz. La voie de pénétration dans l’organisme dépend de l’état physique du toxique : respiratoire, cutanéo-muqueuse, ou digestive.

On peut distinguer quatre mode d'utilisation liées aux conditions de dispersion des toxiques chimiques, potentiellement impliqués dans des évènements de type "C", qu'il s'agisse de toxiques de guerre ou de produits couramment utilisés dans l'industrie :

- explosion

- diffusion de vapeurs ou aérosols

- épandage grossier ou en plaques

- épandage aérien

Classification des principaux produits toxiques selon leurs effets

  1. Les anoxiants (toxiques cellulaires - agents cyanés)

Ces agents bloquent l’échange d’oxygène entre les globules rouges et le tissu cellulaire. Ils agissent très rapidement et sont généralement létaux.

  1. Les vésicants

Ces agents, qui sont des toxiques très persistants, provoquent de graves brûlures de la peau et des muqueuses (prenant la forme de vésicules rapidement confluentes en bulles), des yeux et des poumons. L’exposition à l'ypérite n'entraîne pas de signes cliniques immédiats. Certains agents vésicants ont également des propriétés alkylantes susceptibles d'interagir avec l'ADN cellulaire. Ils peuvent générer des effets toxiques à long terme.

Une fiche technique Ypérite interministérielle a été rédigée pour apporter des éléments de connaissance et de prise en charge en cas d’exposition, de la phase pré-hospitalière à l’hospitalisation.

  1. Les agents suffocants (chlore, phosgène, ammoniac, …)

La cible première de ces agents est le système respiratoire même si d'autres organes sont également touchés (yeux notamment).

  1. Les agents neurotoxiques organophosphorés (NOP)

Les intoxications par organophosphorés recouvrent les intoxications par insecticides organophosphorés (devenues rares depuis l'interdiction de certains produits) et les intoxications par toxiques de guerre. Les premières sont généralement liées à un mécanisme accidentel, les secondes sont plutôt liées à des mécanismes intentionnels dans un but terroriste.

Parmi les toxiques de guerre, on distingue les agents G (Tabun, Sarin, Soman) qui sont volatils et peu persistants, et les agents V qui sont au contraire très peu volatils et exposent à un fort risque de transfert de contamination.

Ils agissent à la fois sur :

le système nerveux autonome sur lequel ils sont responsables d'un syndrome muscarinique (parasympathique) avec myosis, bronchospasme, hypersécrétions et bradycardie et d'un syndrome nicotinique (sympathique) avec mydriase et tachycardie ;

le système nerveux central sur lequel ils sont responsables d'agitation, convulsions, confusion et coma ;

la jonction neuromusculaire : fasciculations, paralysies.

Le risque chimique d'origine industrielle

 

Il est lié à la manutention, l’utilisation, le stockage et le transport de nombreux produits chimiques.

Pour mémoire, Auvergne Rhône-Alpes compte 80 sites SEVESO seuil bas et 102 sites SEVESO seuil haut dont certains sont liés au risque chimique.

A ces sites s’ajoutent d’autres sites utilisant des produits chimiques tels que des acides (chlorhydrique, acétique, formique), du chlore, de l’ammoniac, du dichlorure de carbonyle ou phosgène.

Enfin, les gares de triage sont également susceptibles de stocker ou de voir transiter d’importants volumes de produits chimiques. 5 gares sont comptabilisées en région Auvergne Rhône-Alpes dont certaines estimées la "plus à risque" de par leur volumétrie.